Étendard de l’art anglais depuis 1987, Tate s’est transformé depuis 2000 en un réseau comprenant le Tate Britain, Tate Modern, Tate Liverpool et Tate St Ives. Une collection agrémentée du nouveau bâtiment ouvert à la Tate Modern en juin dernier et d’une nouvelle identité.
Le logo de la Tate, le fameux musée installé dans une centrale électrique, est iconique ; survivant à travers les âges, passant d’un contour flou digne des plus beaux graffitis à un effet pixélisé, parangon d’un pointillisme 3.0.
Problème : l’application du logo selon les supports et les marques changeait à chaque fois : plus ou moins flou, plus ou moins gras, plus ou moins clair.
Pour palier à la dilution visuelle du signe et à la complexité de lecture, le groupe s’est donc offert un petit lifting pour gagner en précision et en cohérence.
Les points compris dans les anciens logos passent de 3000 à 340, ce qui améliore grandement sa netteté. Un shift vers la simplicité qu’on aurait plutôt imaginé dans un autre ordre chronologique mais qui témoigne du besoin de clarté croissant dans les identités visuelles.
Si le signe est certes moins évident et « lisse » que les précédents, ils ralliera les amateurs d’art contemporain autour d’une image audacieuse, et ravira les connaisseurs de la Tate qui peuvent y voir un hommage au patrimoine graphique du logo.
Agence : North
Ce genre de logo « Dynamique » est très original.