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iTunes signe la mort du CD

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Au moins 60 secondes. Imaginez-vous en soirée. Vous voulez passer une musique qui vous plaît. Vous arrêtez le morceau en cours, appuyez sur eject, ouvrez une nouvelle boîte de CD, enlevez le CD, vous l’insérez et tapez le numéro souhaité. Lecture. C’est au moins 60 longues secondes pour passer du premier groupe au deuxième ? Utiliser des CD, c’est ringard? Il aura fallu attendre la version 10 du logiciel Itunes, le programme de lecture d’Apple de musique numérique pour oser supprimer la représentation du CD dans son icône (cliquez sur lire plus pour voir l’historique des logos iTunes). Ce qui signe définitivement la mort du Compact Disc Laser au jeune âge de 31 ans.
En 1979, les sociétés Phillips, Sony et Hitachi s’étaient associées pour réussir à créer ce support de lecture optique stockant des données numériques. Un grand pas était franchi dans l’industrie du disque, exit les 33 et 45 tours, un nouveau son d’une bien meilleure qualité allait faire surface grâce à ce CD. Le CD ne s’usait pas comme les vinyles et il n’était pas utile de les retourner pour pouvoir les écouter en intégralité. Pas besoin non plus de repositionner le bras du tourne-disque pour atteindre le morceau choisi. Le succès fut assez rapide mais aujourd’hui, la société Apple, sur déferlante de MP3 et d’iPod, a réussi à détroner l’écoute des CD, chers et tellement ringards, par celle des MP3, plus souple aux plus grandes capacités. Les amateurs ne s’y trompent pas, le format MP3 compresse la musique et ne permet pas la qualité du CD, mais son usage est tellement facilité !

Bref, la disparition du CD Laser dans l’icône d’iTunes, c’est un symbole fort. La nouvelle icône est désormais plus simple et efficace pour être reconnue, elle s’insère parfaitement dans le paysage des icônes numériques. Dommage que cette transformation ne lui permette pas de retrouver un peu plus de personnalité. Ce sera peut-être la prochaine étape pour Steve Jobs, le patron d’Apple, qui habituellement s’illustre parfaitement dans ce genre d’exercice à moins que sa volonté d’universalisme ne l’ait emporté sur son particularisme, ce dernier ne rapportait finalement que peu de parts de marchés. Les fabuleux premiers ordinateurs personnels Apple étaient certes révolutionnaires et reconnus comme tels mais face à Microsoft, ils ne remportaient que 5% de parts du marché.

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