Si elle s’était efforcée à l’annoncer pendant sa candidature, la Cité des Anges a bien tenu parole : ce sera la championne de l’innovation. Et ça commence fort !
Alors que les jeux sont encore bien loin de commencer, Los Angeles a d’ores et déjà surpris par l’image. Le 1er Septembre la Californie a présenté le logo de leurs Jeux Paralympiques et Olympiques. À l’instar de Paris, Los Angeles a décidé de ne partager qu’un seul logo pour les deux événements. Jusque-là rien de surprenant.
Toutefois, c’est avec un simple A que les organisateurs font mouche. Los Angeles, en plus d’avoir été la première a créé un logo olympique, en faisant mouvoir le A sous toutes ses formes, Casey Wasserman et toute son équipe ont réussi à symboliser l’événement sous sa plus pure essence : la diversité et le multiculturalisme avant tout.
« Il n’existe pas une seule façon de représenter Los Angeles. Chaque quartier, chaque pâté de maisons, chaque personne a sa propre identité et sa propre histoire. Les Jeux de LA 2028 mettront en valeur la créativité collective de notre communauté et célébreront la diversité qui nous rend forts. » explique Casey Wasserman, le président de LA28.
À l’heure du numérique, le logo ne compte pas s’arrêter dans son évolution. Aujourd’hui 26 versions différentes ont été désigné en collaboration avec des athlètes américains, anciens, actuels ou futurs olympiens, ainsi que des artistes de Los Angeles.
À titre d’exemple, Allyson Felix, définit son «A» comme un hommage à ses trois équipes favorites : Lakers de la NBA, Dodgers pour la MLB et les Trojans de son Université. « La culture du sport et de l’excellence, j’ai grandi avec à Los Angeles. J’ai grandi en étant une fan des Trojans, une fan des Lakers et une fan des Dodgers. »
Ce n’est un secret pour personne, les Jeux de Los Angeles ne seront pas uniquement dédiés à la diversité, mais aussi au changement. Un objectif en particulier : supprimer à jamais la règle 50 de la Charte Olympique, interdisant aux athlètes de manifester sur le terrain toute expression politique, raciale ou religieuse.
« Il revient aux athlètes d’initier et mener le mouvement, mais j’exhorte le président Bach à se montrer à la fois réfléchi et offensif sur cette question, a insisté Casey Wasserman. La règle 50 de la Charte olympique existe probablement pour une raison, mais les temps sont aujourd’hui différents, et je pense qu’elle nécessite un ajustement. Le discours antiraciste n’est pas un discours politique. Il est une norme politique que nous devons tous adopter pour agir. ». En voilà une bonne chose !
