Initialement appelé L’observateur politique économique et littéraire, l’hebdomadaire d’information générale de gauche, muta plusieurs fois de nom pour l’Observateur aujourd’hui puis France Observateur. C’est en 1964 que le magazine adopta le nom Le Nouvel Observateur, appelé plus génériquement Le Nouvel Obs ou l’Obs. Pour ses 50 ans, le magazine opère un changement d’identité pour devenir, L’OBS, tout court.
Le nouvel Observateur abordait deux couleurs, le rouge, couleur de référence de son parti politique et le noir. La gestion de la typographie imbriquait la mention mineure « Le nouvel » au dessus du nom « Observateur », en majeur, tel une solide base. Cette construction était une manière d’optimiser la gestion de l’espace proposant un logo plutôt long et plus stable.
Ici, le nouveau logo a conservé l’unique couleur rouge en majeure et a adopté une typographie majuscule à empâtements, alternant des lignes fines et grasses, droites et arrondies. En s’affranchissant de la notion « nouvel» la marque affiche qu’elle a bien grandi et que sa « nouvelle » vision de l’actualité lui est maintenant propre et intégré par tous. Cette gestion de logo est sans nous rappeler les logos des grands titres de presse féminins,Vogue, Elle, L’officiel ou encore Bazaar. L’utilisation de cette typographique donne plus de statut au logo, qui adopte un positionnement fier et assumé, de leader ou de référence.
Aussi, on observera une volonté d’installer des zones vides, blanches, donnant plus de largeur au logo, plus de rondeur et une bonne occupation de l’espace.
Alors que le marché de la presse est en forte difficulté et que Le Nouvel Observateur observait en 2013, une baisse de « 10 à 15% en moyenne sur les ventes en kiosque« , c’est une volonté de modernisation et d’espoir en la reprise du marché qui émanent de cette nouvelle identité.
La marque intègre aujourd’hui la voix des lecteurs et de sa société en arborant son nom commun, « car c’est ainsi que (nos) lecteurs l’appellent » explique Matthieu Croissandeau, directeur de la rédaction.
Ce changement de logo s’accompagne également de la modernisation de sa maquette, mettant fin au rubriquage traditionnel, proposant des articles plus longs et une ouverture à la culture pop et aux nouveaux médias.
C’est pas mal, mais ça s’intègre mal avec certaines de leurs marques. Par exemple, sur leur plate-forme « Le Plus », ils ont mis le nouveau logo avec « Le plus » en dessous et je trouve que ça ne fonctionne pas bien, ils auraient dû placer « Le Plus » à droite.
http://leplus.nouvelobs.com/
Ou alors dans l’oeil du « O ».