Autolib’, un logo rond et bleu comme une orange

Ça y est le 1er accident avec la voiture silencieuse Autolib a eu lieu dans le 12ème. Autolib’ est l’équivalent de Velib pour les automobiles, une initiative de la ville de Paris pour améliorer la circulation, gérée par le groupe industriel Bolloré lancé officiellement le 5 décembre 2011, en voici le l’identité visuelle, toute ronde et bleue !
Le groupe Bolloré existe depuis 1822, fait aujourd’hui parti des 500 plus grandes compagnies mondiales et touche beaucoup de domaines d’activités. Son dernier investissement ? Autolib’. 250 voitures électriques réparties dans 250 stations de la région parisienne. Une manière pour la ville de sensibiliser d’avantage ses riverains à l’écologie mais aussi et surtout de permettre aux parisiens d’avoir une voiture sans les inconvénients d’une voiture à Paris. C’est à dire, pas de garage, pas de parking et le confort d’une voiture. Les chiffres communiqués il y a un an lorsqu’on apprenait que Bolloré remportait le marché Autolib’, étaient de: « 110 millions d’euros, dont 60 millions à la charge de Bolloré, les 50 millions restants étant financés par les collectivités locales pour équiper les communes en stations de libre-service. » Fin 2012, 3000 voitures seront mises en circulation.

L’identité cyan créée par l’agence BETC Design représente une voiture formée du nom de marque et « aspire à la sérénité d’un environnement paisible« . Le guillemet et la contraction du mot « liberté » du Velib’ sont réutilisés dans la concept de l’autolib’. Le haut d’un nuage peut également être aperçue dans le logo. La typographie est quant à elle très arrondie. L’ensemble comprend la signature suivante : « une belle idée qui va changer la ville.« Ainsi l’agence s’est attachée à réaliser une identité visuelle qui porte l’image dynamique, rassurante et de proximité que souhaite véhiculer Autolib' » confie le PDG de BETC Design.

Autolib’ pour l’instant provoque quelques critiques. Laissons à ce projet le temps de s’installer. Sachez qu’à l’heure actuelle le programme compte déjà plus de 600 abonnés, selon le groupe Bolloré. Bertrand Delanoë, expliquait hier confiant : « Nous allons autocorriger notre bébé pour qu’il soit parfait dans six mois ».

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