L’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines se dote d’une nouvelle identité visuelle ainsi que d’une nouvelle stratégie de marque. Cette université est réputée pour sa bibliothèque qui s’étale sur plus de 8400 mètres carrés et qui regroupe 100 000 ouvrages.
L’université créée en 1991 enseigne les sciences humaines et sociales, les sciences juridiques et politiques, l’ingénierie, la technologie ainsi la médecine.
» Implantée au cœur des Yvelines et ouverte au monde, l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines souhaite par ce nouveau logo et le lancement de sa marque Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines mettre en avant ses valeurs et ses atouts en tant qu’établissement d’enseignement supérieur et de recherche »
L’agence Dragon Rouge Identités et Architectures a réalisé le projet. L’université était caractérisée par deux logos qui cohabitaient. Le premier (montré plus haut) et l’acronyme de « UVSQ » qui apparaît sur certains outils de communication comme le site Internet.
Cette cohabitation diluait la visibilité des actions et était le témoin d’un manque de cohérence dans la marque. De plus, avec une concurrence de plus en plus forte entre les écoles françaises et mondiales il est nécessaire d’avoir une position fixe, affirmée et surtout reconnaissable.
L’identité visuelle a été conçue avec deux volontés fortes : « Capitaliser sur la notoriété d’une marque mondiale « Versailles » et enfin pérenniser l’ancrage dans les Yvelines. C’est pourquoi la marque le revendique dans le déroulé de son nom.
Les codes couleurs sont gardés, à savoir le cyan, le vert et le gris. Plus précisément, ils correspondent au Pantone P3135C, P369C et P424C. Le symbole du soleil est gardé, en référence à Versailles et au roi soleil, le nom de l’université l’est également.
L’élément fort est l’apparition du blason dans l’identité visuelle. Symbole de prestige, à l’image des universités américaines. La typographie reste en capitales. « Université de Versailles » est écrit à l’aide de la Trajan pour l’aspect académique, statuaire qu’elle offre. Elle marque le côté intellectuel et culturel de la faculté notamment grâce à ses empattements. Quant à « Saint-Quentin-en-Yvelines » il est écrit avec la Gotham. Une typographie plus moderne et plus dynamique. Le symbole du logotype prend désormais beaucoup moins de place face au nom. La sensation d’écrasement total et de démesure disparaît. Le logotype est désormais beaucoup plus lisible.
Cependant, l’illustration du blason est traitée de manière trop réaliste, avec le bleu pour le ciel et le vert pour l’herbe… L’art héraldique ( l’étude des armoiries) est un art codifié où l’abstraction prend une place très importante. Et ici ce n’est malheureusement pas le cas. L’œil a tendance à voir une sorte de tableau au sein d’un blason.
Bonjour et merci pour votre billet.
Le blason de l’université fait référence aux codes de l’héraldique sans vouloir y répondre totalement. La raison en est fort simple : une université qui fête ses vingt ans ne peut se targuer d’un blason aux codes séculaires…
Nous avons retenu ce signe, ce symbole pour revendiquer notre appartenance au monde de l’enseignement supérieur et de la recherche en reprenant un code largement partagé, notamment à l’étranger.
Il s’agit pour l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines de s’inscrire dans un univers particulier en s’associant ses codes, sans les singer.
Je profite de ce commentaire pour attirer l’attention du lecteur sur le fait que ce logotype s’accompagne d’une architecture de marque structurante pour les composantes de l’université que je vous propose de découvrir ici : http://www.uvsq.fr/chartegraphique
Soit on joue le blason, soit on ne le joue pas… c’est sur il y a un mieux, mais j’ai l’impression d’avoir un logo entre Groupama et Ricoré, je ne dis pas qu’il y a plagiat car ces logos ne se ressemblent pas, c’est dans l’idée de…