Gedimat revoit ses fondations et ses finitions

Chaque grand anniversaire d’entreprise marque le passage à une nouvelle ère et bien souvent à une nouvelle identité. Changement de mission, changement de look, Gedimat se livre à l’exercice pour ses 50 ans.

Créé en 1967, Gedimat est le premier groupe français de distributeurs indépendants de matériaux de construction et de bricolage. Moins connu que ses confrères Leroy Merlin, Brico Dépôt, Castorama, il s’oriente vers les professionnels et se concentre sur les travaux de construction. Moins lifestyle, plus opérationnel, la marque souhaite néanmoins se rapprocher de ses publics et les accompagner à toutes les étapes de leur projet de construction.
Une nouvelle approche qui s’incarne dans des dispositifs médias : un guide digital et un programme court sur France Télévision : « Ma maison s’agrandit », dans un nouveau logo et une nouvelle signature : « au cœur de l’ouvrage ».

Impossible de ne pas penser au proverbe « mettre du cœur à l’ouvrage » en lisant cela. Et c’est bien ce que semble exprimer la nouvelle identité de l’entreprise. Outre la typographie manuscrite choisie pour la signature, le logo prend des formes plus personnalisantes qui le rapprochent de ses concurrents grand public et grande distribution. Globalement, l’utilisation de lettres capitales donne plus d’envergure au nom et reflète mieux le positionnement et la puissance du groupe sans travestir son secteur d’activité. La typographie bâton fonctionnelle et impersonnelle de l’ancien logo est remplacée par des lettres plus stylisées qui oscillent entre formes rondes et anguleuses. Une disparité typographique qui apporte plus de personnalité mais complique aussi la lecture du nom. Si les entailles font penser aux travaux, coups de cutter et autres outils de mesures, ils manquent pour autant de cohérence et de sens. La barre du « G », la coupure du « I », les lettres « M » et « A » semblent détachées entre elles mais aussi des lettres plus stables « e », « D », « T ». Le choix de la couleur marron sur la barre du « G » ne se justifie pas non plus. Dommage car l’humanisation du logo était jusque là plutôt justifiée et réussie.