Dans la catégorie ni vu ni connu, Dunlopillo a récemment changé d’identité visuelle. Exit le sympathique logo en forme de matelas dodus et douillet et bonjour le tatami.
Comme l’introduction l’indique, ce changement de logo ne s’explique pas encore très bien car il n’est pas appliqué, hormis sur le site internet de la marque. Difficile donc de juger du nouvel univers visuel.
L’ancien logo avait le mérite de dire dans un nom tous les bienfaits d’une offre : un matelas adapté (Dunlopillo est le spécialiste de la technologie alvéolaire), un corps reposé. Le nom de marque s’imposait avec la force de lettres charnues à mémoire de forme. Une identité mémorable qui vieillissait plutôt bien.
Comme beaucoup de logos actuellement, Dunlopillo s’est mis à la mode minimaliste. Une nouvelle approche qui s’inscrit dans une logique de montée en gamme dont l’objectif est de faire de Dunlopillo un « créateur de matières ». Le consommateur passe au second plan et la marque essaie de s’octroyer une identité plus arty et maîtrisée. Le nom est inscrit en bas de casse dans une typographie très ronde, fine et rééquilibrée. Les lettres s’alignent au dessus d’une illustration au filet qui représente un matelas. Une illustration si réduite qu’on pourrait presque parler de pictogramme. Problème de cette tendance minimale : l’identité visuelle manque de personnalité. Pire ici, elle va à contre sens de la promesse de la marque : proposer des matelas confortable, de haute qualité. Quand on connaît les prix pratiqués par l’enseigne, un lit droit en guise d’emblème, c’est un peu raide.
Et bonne Saint-Valentin !