Au mois d’avril, le musée parisien aux 450 personnages de cire s’est implanté à Montréal. Le déploiement de la marque à l’international s’accompagne de la refonte de l’identité visuelle. Exit la représentation de l’offre de loisirs dans le logo, le musée met désormais en avant le sourire de ses clients.
Concrètement, la référence graphique à l’univers du cirque et du spectacle, avec la typographie à empattements, les couleurs rouge et doré, le personnage dans le G, a été écartée au profit d’un logotype simplifié à l’écriture manuscrite, désormais complété d’un sourire, à l’apparence légèrement enfantine. L’ensemble est enlevé et la typographie joliment dessinée. Dans une perspective d’internationalisation de l’offre, le logo fonctionne avec l’ajout du nom de la ville à droite du logo.
Que reste-t-il de l’héritage de cette maison centenaire ? L’ancien logo, reprenant les codes de l’univers du cirque, traduisait bien la dimension spectaculaire du lieu et la magie des statues de cire figées dans le temps. Il dénotait également du caractère historique du lieu. Certes suranné, il aurait peut-être mérité d’être lifté. Si le nouveau logo se recentre sur le divertissement pour se mettre au goût du jour, il semble pourtant moins traduire l’identité du lieu. Hélas, le sourire, largement utilisé par d’autres marques telles qu’Amazon ou les Pages Jaunes, est moins identitaire ou identifiable, même s’il est légitime. L’identité visuelle a été conçue par l’agence CB’A.
Oh mon Dieu… Décidément, la tendance est aux ratages de logos, ces temps-ci… O_o
Alors il y a Grévin goût orange et Grévin goût citron…