A l’occasion des vacances d’été et dans un contexte qui encourage les français à faire du tourisme dans l’hexagone, la Fondation du Patrimoine revêt une nouvelle identité.
A la croisée des arts
Chargée de sauvegarder les trésors français depuis 1996, la Fondation du Patrimoine adresse avant tout des donateurs, et les publics à qui elle promeut l’art, l’architecture, la nature. L’ancienne identité mettait l’accent sur l’art médiéval et religieux, en lien avec ses caractères calligraphiques.
Aujourd’hui, la nouvelle identité entend dynamiser le tout. La typographie est graissée, et chaque lettre s’inspire des formes architecturales emblématiques de notre patrimoine : « le « A » rappelle les arches et les ogives qui composent les églises romanes et gothiques ; le « I » avec son point en losange rappelle les obélisques ainsi que le symbole du logo ; le « N » avec sa jambe légèrement décalée évoque les arcs-boutants. », comme l’évoque l’agence Saguez & Partners.
Une identité qui ouvre à la découverte
Si le nouveau logo conserve le statut du passé, il apparaît plus ingénieux, riche en symbolique. Emboitée à l’image du losange emboité dans le logo, la porte arquée créé au logo une profondeur de champ intéressante qui anime le tout. Empruntée aux édifices historiques, elle sonne comme une invitation à découvrir ce qui nous entoure. Symbolique d’autant plus forte, à l’heure du Covid19, où l’on arpente la France pour en redécouvrir les joyaux.
La seule interrogation sur le logo demeure peut-être la place de l’article « du » dont on ne semble pas toujours savoir quoi faire : sa position juste à côté de l’emblème le cannibalise quelque peu.
Le rouge originel a, quant à lui, était vivifié. Associée à une palette de couleurs variée (bleu nuit, jaune, orange, bleu roi, bleu turquoise), c’est toute l’identité qui gagne en modernité. Les typographies suivent le même équilibre, entre modernité et touches statutaires : TT Commons pour la puissance, et Merriweather, à empattements, pour l’élégance.
L’identité jouit d’un système visuel réussi, décliné en pattern pour différentes applications, qui donne à la Fondation une attribution qu’elle n’avait pas autant jusqu’alors.
