Dans le paysage numérique québécois, un média faire figure de référence en matière d’information sur l’industrie du marketing et de la communication : Grenier aux nouvelles. Depuis 1992, il est devenu une ressource de confiance pour tous les curieux qui souhaite découvrir l’actualité de cette industrie, mais aussi pour les profil qui en recherche d’emploi ou de formation. C’est aussi une plateforme de recrutement incontournable pour les entreprises de l’industrie. Depuis ses début, le fax hebdomadaire est devenu une plateforme numérique, et les visiteurs ont afflué au fil des années. L’offre s’est étoffée pour lui permettre d’acquérir son positionnement actuel de référent dans son domaine. Après trente ans d’activité, la marque a engagé un travail d’analyse de son image auprès de son public, ce qui a mené a différentes conclusions : l’offre du média est méconnu auprès de la plupart de sa clientèle, tandis que les professionnel la qualifiait de trop hétéroclite pour être correctement comprise.
Il était temps pour Grenier d’adapter son image de marque. La première clef de cette refonte repose sur la transformation de son offre. Désormais, deux pôles structurent les services de la marque, là où par le passé on trouvait plus de six portes d’entrées. Le media devient modestement « Grenier », une simplification élégante et plus concise, qui redistribue son offre : le Grenier aux nouvelles (actualité, infolettre, magazine) et le Grenier aux talents (formations, affichage d’emploi, recrutement, CVthèque). Une offre plus claire, qui devrait assurément répondre aux comportements des professionnels et des particulier en 2023, et pérenniser l’expertise du média dans l’accompagnement quotidien des professionnels de l’industrie créative et mercantile.
Le second volet de la refonte s’est concentrée sur l’identité visuelle : un nouveau logo tout en nuances typographiques fait son apparition en guise de point de départ. Le nom est composé dans un caractère typographique à empattement à congé, le Queens (Kilotype). Un caractère véritablement élégant, avec des courbes subtiles permettant des transitions douces entre les pleins et les déliés et une hauteur d’x importante, ce qui lui confère une stature imposante. Un signe apparaît ça et là de manière dissocié au logo typographique, et rappelle un parchemin en forme de G.
Cet hommage au monde de l’édition est développé tout au long du système visuel de la marque. Les principes reposent en effet sur une combinaison d’éléments piochés dans l’univers imprimé et le domaine du numérique. Un jaune éclatant côtoie un gris « journal » dans des compositions reprenant des formes en contour, évoquant tantôt des boutons interactifs tantôt des dossiers papier. L’histoire de Grenier est conservée dans une identité visuelle dynamique et résolument tournée vers l’avenir. Des illustrations colorées viennent ponctuer les informations, toujours en contours noir empreint d’un tremblé fait main humanisant. Le système graphique est volontairement simple, avec des informations concises et hiérarchisées, dans une tonalité enjouée. Suite à ce repositionnement, les 160 000 visiteurs annuels de la plateforme vont pouvoir apprécier un peu plus la qualités des services proposés par la plateforme.
Une identité conçue par le studio LG2 Canada.
une autre refonte qui casse complètement ses codes,
j’ai noté :
– le jaune « cheap » encore plus présent
– le retrait de l’insigne dans le logo, et passant d’une typo moderne à une typo empattement pour une fois, mais ce qui donne plus de force au final
– cela donne aussi plus d’importance à un picto principal qu’ils ont choisi de ne pas être l’insigne étonnement, mais je trouve que c’est judicieux
– de même les visuels en lotion design sont encore plus important
Globalement cela rejoint l’importance de créer un véritable univers graphique où le logo n’est que la porte d’entrée, et donc pas nécessairement le porteur d’émotion mais avant tout une lisibilité optimale.