Organisé depuis 1967 à Cannes, le Midem est un festival musical visant à réunir des professionnels de la communauté internationale de la musique (labels indépendants et majors, éditeurs, distributeurs, services, artistes, managers, institutions, organismes professionnels, mais aussi entrepreneurs et marques) afin d’élargir leur réseau et développer leur savoir-faire et leurs activités à l’international.
Cette année, le Midem a changé de nom pour devenir le MIDƐM+ : un festival augmenté, expérientiel et collaboratif. D’après David Lisnard, le maire de Cannes « La Mairie de Cannes relance le Midem pour soutenir la filière musicale et renforcer le dynamisme économique de la ville et sa position leader dans les industries créatives et culturelles. L’évènement mondial, sous son nouveau nom MIDƐM+, doit représenter l’ensemble des professionnels de la musique mais aussi promouvoir les dernières évolutions technologiques et artistiques. Il sera conçu par et pour les maillons de l’industrie musicale, avec une large part faite aux artistes et à leur public. »
Pour incarner ces changements, le festival à fait appel à l’agence Fakepaper basée à Paris – « Pour cette édition de lancement, nous avons travaillé sur le concept de vibration, les mouvements hypnotiques et les formes interpolées – spécifiques à la musique et aux nouvelles formes qu’elle peut prendre. L’identité, très colorée, est rythmée par des motifs de moirage a l’aspect psychédéliques créant des sensations de volume par illusion venant ainsi perturber les repères visuels. Pour cette édition de lancement, nous avons travaillé sur le concept de vibration, les mouvements hypnotiques et les formes interpolées – spécifiques à la musique et aux nouvelles formes qu’elle peut prendre. «
Cette nouvelle édition 3.0, tournée vers le métavers et les nouveaux modes de production sonore a aussi pour vocation de mettre à l’honneur le Web3, visant à décentraliser les données et ainsi nous donner le contrôle de nos informations en ligne. Le logo fait d’ailleurs un clin d’oeil au Web3 en remplaçant le « E » de Midem par le chiffre « 3 ». En dehors de cette particularité, le logo, écrit en capital dans une typographie linéale, est relativement simple mais contemporain.
Malgré une esthétique se voulant plus moderne, l’application de l’identité va à contrepied de ses intentions : la lisibilité des textes est fortement réduite, tandis que le regard se perd dans un ensemble de visuel sans véritable hierarchie visuelle. L’ambition du festival de promouvoir le web3 et les innovations numériques n’est pas mise en valeur sur le site lorsque l’on observe un certain nombre d’animations vidéos de mauvaise qualité.
