Voici le nouveau logo du grand Périgueux dessiné par la graphiste périgourdine Annabelle Duclaud. Il a été réalisé suite à la décision de fusionner en Janvier 2014 les communes de la Communauté d’agglomération périgourdine et d’Isle-Manoire. Le logo, tous droits compris à la communauté aura couté 7.000€, soit un coût des plus élevé pour un résultat vraiment mitigé.
Le nouveau logo garde les couleurs et formes de la précédente réalisation. La typographie devient moins fantaisiste et appuie en capitale sur le mot “grand”, symbole de cette fusion de commune.
Ouch !
Au moins, ça annonce la couleur :-)
Ca a dû être un cauchemar politico-créatif, pour en arriver là…
Affligeant
Même la typo n’est pas sauver, 4 tailles pour trois lignes. Mais que fait la brigade du bon goût?
http://www.logo-de-ville.fr/
Je suis d’accord avec Tom : ce logotype sent à plein nez le travail tué par la recherche de consensus.
Je ne suis pas du tout d’accord quand vous dites que le logo a eu un « cout des plus élevé ». Compte tenu du temps passé et de l’expérience, il me semble que c’est un cout relativement dérisoire.
Il ne me semble pas que ce soit un logo « minute » et donc le tarif me semble plutôt faible. Certes le résultat n’est franchement pas au rendez-vous, mais nous ignorons le brief, la méthodologie de travail et le type de client (son caractère).
Ce logo est certainement un compromis entre les traditionnels et fatals trois axes créatifs. Bon sang (je m’agace), quand arrêterons nous cette pratique stupide qui consiste à proposer plusieurs axes ? Cette coutume revient à dire au client, « je n’ai pas de cerveau pour comprendre vos besoins ». Comme si au restaurant nous goutions trois plats avant de faire notre choix. Quant on travail sur une identité visuelle, nous devons imposer notre point de vu en postulat de départ, quitte à reprendre de la souplesse avec le client dans le travail qui suit (la finalisation du logo). Présenter plusieurs axes en plus d’introduire le doute permet au client de faire son marché et piocher un peu de ci et de ça.
Ceux qui travaillent de cette manière devraient y réfléchir à deux fois et surtout ils ne devraient plus avoir peur de leurs clients.
Pour conclure, je rappellerais modestement à LaGoutte que le graphisme n’est pas une question de goût, de beau ou de je ne sais quoi en rapport avec une valeur totalement subjective.
La seule règle qu’il y a dans le graphisme c’est : soit cela fonctionne, soit ça ne fonctionne pas. Tous le reste vient après.
Oui, ça a tout l’air d’un logo mort-né.